Le 2 décembre dernier, le tribunal de commerce de Saint-Brieuc a placé la société plérinaise Atria Le Gall en liquidation judiciaire. Il a validé le jour même sa reprise par Jacques Lebailly. Le chef d’entreprise souhaite, aujourd’hui, avec Atria CM, repartir sur de bonnes bases.
L’effervescence est là. Le travail reprend doucement mais sûrement dans la société plérinaise Atria. Lors de son placement en redressement judiciaire, le 3 novembre dernier, les salariés, qui avaient exprimé leur défiance envers leur ancien gérant, espéraient un repreneur le plus rapidement possible. C’est chose faite depuis le 2 décembre, jour du placement en liquidation judiciaire, par le tribunal de commerce de Saint-Brieuc. Sur les quinze salariés que comptait Atria Le Gall, Jacques Lebailly, le repreneur, a sauvegardé onze emplois dans la toute nouvelle société Atria CM (Construction Métallique).
Pour le nouveau patron des lieux, les objectifs sont clairs quant à Atria CM : embaucher des salariés dès qu’il y aura du travail, sans toutefois se fixer un
délai. Dans les projets d’entreprise, il faut une taille minimum pour amortir certains moyens de production. Une spécificité de notre marché », précise-t-il. Etre à proximité des clients pour être efficace au maximum, mais aussi garantir une certaine qualité de vie à ses salariés, c’est là toute l’ambition du chef d’entreprise.
Le nouveau gérant veut continuer les activités de construction grande hauteur, mais également « développer des activités de service (travail
de mécano-soudure, chaudronnerie et métallerie), notamment en mettant en place des partenariats avec les fabricants ». Atria CM peut désormais compter sur quatre pôles : fabrication, usinage, soudure robotisée et enfin étude et conception. Sans se mettre de pression, Jacques Lebailly espère atteindre un chiffre d’affaires à 1,5 M d’€ d’ici à un an.